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 ♦ R E B E L L I O N ♦

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Moonwish
Moonwish
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Messages : 4
Date d'inscription : 29/08/2016
MessageSujet: ♦ R E B E L L I O N ♦   ♦ R E B E L L I O N ♦ EmptySam 24 Sep - 16:35


Rebellion
CODAGE - EXCEPTION DE LG

Terre, Kharan, 3436 ap. J-C



A la suite d’une guerre mondialisée (années 2100) nucléaire qui serait la dernière, l’Humanité se vit devenir la victime de ses progrès. La Terre, dévastée par les déchets radioactifs, n’était plus apte à porter et protéger la vie. Les programmes de colonisations de Mars et autres planètes potentiellement habitables ayant échoué, les humains durent se regarder en face: il allait falloir vivre face à l’Apocalypse qu’ils avaient eux même déclenchés. Il fallut donc trouver des solutions pour continuer à vivre sur Terre avec la radioactivité, et comment s’en débarrasser. C’est pour cette raison que furent créées les Villes-Mondes, cités Etats gigantesques protégées de l’air toxique par un dôme les recouvrant intégralement, et conservant à l’intérieur un air et un sol pur sur quelques strates, assez pour empêcher toute vie d’être contaminée. Sur toute la surface de la Terre, il en existait une quinzaine environ, protégeant les quelques millions d’êtres humains survivant, ainsi que les rares animaux n’ayant pas périt avec leur écosystème.

Kharan (fondée en 2192) est l’une de ces Villes-Mondes, la plus importante de l’ex-Europe. À l'aube de sa création, elle perçue comme un véritable chef-d’oeuvre, alliant sécurité, confort de vie et élégance. Des immeubles rappelant le style Art Déco du début du XXème siècle baignaient les rues de leurs fenêtres illuminées dans leur immaculée magnificence, et la Tour Novae, symbole de l’espoir d’une humanité sauvée à l’abri de ces murs, se dressait fièrement jusqu’au firmament factice qui berçait les hommes dans leur illusion de sécurité. De vastes parcs couverts d’arbres aux couleurs chatoyantes placés à des zones stratégiques de la ville lui permettait d'être auto - suffisante en oxygène et de n'avoir par conséquent pas besoin d'intervention extérieure. Il y avait également des champs aux limites de la ville, permettant d'alimenter les habitants, ainsi qu’une vaste forêt. Pour couronner le tout, Kharan avait été bâtie sur une nappe phréatique qui avait été purifiée de tout déchet toxique, elle n'avait ainsi besoin d’aucun agent extérieur pour survivre.
Une utopie, voilà ce qu’était Kharan. Les hommes y vivaient agréablement, oubliant le paysage de toute vie annihilée au dehors et les radiations prêtes à les radier s'ils faisaient un pas hors de leur bulle de verre teinté par les projections d’un ciel factice les protégeant des rayons gamma. Mais l'homme égocentrique n'a que faire du monde qui l'entoure tant que sa sécurité est assurée. Et à Kharan, elle l'était en effet.
Kharan n'avait donc pas besoin du monde extérieur. Ce qui provoqua son isolement, puis sa chute.

Après de longs siècles de construction et de vie paisible, assurée par une démocratie bien huilée, la paix instaurée se dérégla d’elle-même. Si Kharan était belle, sa société n'était pas aussi égalitaire qu'elle le prétendait. Dépendant de l’activité, chacun obtenait un logement de meilleure qualité, plus ou moins grand, selon son “utilité”pour la société. Cette tactique politique visait à motiver le peuple à se comporter idéalement, en travaillant sérieusement, en payant une grande attention à l'écosystème artificiel si fragile de Kharan. Mais bien vite, les écarts s'accentuèrent et des cris de colère s'élevèrent dans la foule.
Parmi elles, celle d’Yrcan Disien, fils d’une mère célibataire ne pouvant travailler à cause de ses enfants dont elle devait s'occuper, et qui bien vite se retrouva reléguée dans les quartiers les plus pauvres de la ville, réservés à “ceux qui ne sont pas respectueux du système. “
Brillant et charismatique, le jeune homme su plaire au peuple ne parvenant à s'aligner derrière la stricte folie surprotectrice du système, et souleva ainsi une rébellion de grand ampleur.
Le Glaive de l’Egalité, parti d'Yrcan, rassemblé derrière son ambassadeur, assiégea la tour Novae, poussant le Gouverneur à démissionner.
Yrcan fut bien vite élu à la majorité absolue aux prochaines élections, et son arrivée au pouvoir marqua le début de la fin.

Les premières années du Gouvernement Yrcan se déroulèrent sans encombre. Le nouveau Gouverneur, souhaitant satisfaire ce peuple qui l'avait porté au sommet, remplissait ses promesses et multipliait ses apparitions publiques et ses discours. Bien vite s'installa la propagande, et chaque jour, la figure du Gouverneur était adulée en peu plus. Plus personne ne contestait son autorité, plus personne ne voulait voir son règne s'achever. Il avait prit ses quartiers dans Kharan et les coeurs de ses habitants à jamais.
Profitant de sa notoriété, Yrcan fit passer des réformes de plus en plus inquiétantes: libertés réduites, lourde censure, droits des femmes rabaissés... petit à petit, il tentait de reproduire les anciens régimes d'Avant, afin d'asseoir à jamais on autorité, et faire de Kharan son jouet. D'abord adulé, le visage d'Yrcan vu bien vite redouté. A présent privé de toutes ses ressources, le peuple n'avait plus aucune ressource pour détruire la machine infernale que le Gouverneur avait lancée. Ses apparitions se raréfient jusqu'à s'arrêter complètement, et alors que son fils, Artion, naît, Kharan commence déjà à sombrer dans la décrépitude.

Un événement retint toute l'attention du Gouverneur, étant donné qu'il était une découverte fatidique pour toute l'Humanité : un village d'êtres humanoïdes doté de pouvoirs et de mutations génétiques caché au plus profond de la forêt de Kharan. Ces même créatures aujourd'hui appelées "mutants" alors percées à jour. Fasciné par le sujet, Yrcan décide de capturer les villageois et de les faire étudier dans les laboratoires.
Envieux, certainement effrayé, de leur puissance, il décida de faire de ces mutants capturés ses esclaves, des armes vivantes dont il pourrait tirer profit si jamais une nouvelle rébellion se levait contre lui.





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